Fabrication de Circuit Imprimé (2).
Résumé des épisodes précédents : Nous avons entre les mains une plaque cuivrée tiède avec un bout de papier collé dessus.
But : Se faire passer pour un électronicien ayant créé un circuit imprimé.
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Provisoirement, abandonnons la plaque dans un peu d'eau. Pendant les quelques minutes d'attente, allons chercher les produits nécessaires. Ce sont de l'acide chlorhydrique (23% minimum) et de l'eau oxygénée (130 volumes ou 30-35% de Péroxyde d'hydrogène). Bien que vendus comme détartrant, décapant, détachant, ces produits ne sont pas anodins. Lisez les précautions d'emploi. |
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Le papier est ramolli. Il se détache sans effort. En frottant un peu avec le doigt, on nettoie toute trace. La surface glacée du papier a permi que le toner ne pénètre pas profondément dans les fibres du papier. D'autre part, ce papier mince est rapidement transformé en pâte molle et fibreuse. Avec une bonne loupe, on voit des fibres dépasser des pistes. En frottant avec le doigt, sous un filet d'eau, on en élimine la plus grande partie. Le toner est ici beaucoup plus solide que la couche présensibilisée gélatineuse. |  |
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Le résultat est une plaque avec le dessin des pistes très propres. En observant de très près, surtout sur les pastilles, on aperçoit des traces de fibres de papier qui ne seront pas gênantes. A ce stade, une vérification s'impose sur toute la plaque. Toute rupture du tracé occasionnera une coupure de la piste et doit être réparée (vernis à ongle et fine pointe en bois). Une jonction accidentelle doit être grattée. Mais, le plus souvent, on observe un dessin parfait. |
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Préparons la solution du bain : Une réserve d'eau froide permettra de neutraliser rapidement un incident et la pince en plastique assurera une protection supplémentaire des doigts. Dans le bac vide, on verse dans l'ordre l'eau, l'acide et l'eau oxygénée. La solution neuve est jaunâtre. |
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La plaque plongée dans la solution voit son cuivre immédiatement attaqué. En quelques secondes, la solution bouillonne et vire au vert. Après 80 à 100 secondes, il n'y a plus de cuivre visible.
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Rinçons la plaque, la cuvette, les récipients et évacuons les résidus sous une abondance d'eau. |
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Un peu d'acetone vient à bout du toner qui a protégé les pistes. Il ne reste plus qu'à percer. |
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Et voilà le travail !
Page crée le 22-Oct-2009
Page modifiée le
28-Oct-2009