AIOBox v1.1
5 janvier 2006 Voir ici l'examen de l'AIOBox 1.1 N° 06020053
6 février 2007 Autre autopsie par Boupa.
18 Décembre 2005
Le fil sur Freenews continue et concerne, entre autres, la détection de sonnerie de la Freebox.
Voici le schéma composite des entrées de la V1 et V1.1 C10 = C11 = 1 µF 100 V non polarisé Sur la V1, le "-" de C13 était relié à la masse, occasionnant le bourdonnement reproché. |
La détection de sonnerie sur L1 (Freebox) a comme seul intérêt de signaler au µP qu'il doit allumer la led correspondante. Cet allumage n'est pas essentiel à l'exploitation. D'autre part, ce circuit consomme jusqu'à 3 mA sur les 10 que fournit la sonnerie Freebox. J'ai donc proposé de supprimer C10 et C11 (en toute rigueur, un des deux suffirait) pour économiser le précieux courant de sonnerie.
Pour ceux qui voudraient conserver cette fonction et augmenter la sensibilité du montage, voici quelques voies possibles :
- augmenter R7 (voire, la supprimer : il y a des pull-up dans le µP)
- changer le PC817 par un modèle à grand gain de transfert
- diminuer la tension de Z, voire la supprimer
- le courant nécessaire devenant plus faible, augmenter R21
- diminuer C13 pour garder la même constante de temps
Accessoirement, on peut remplacer C10 ou C11 par un court-circuit sans altérer le fonctionnement.
AIOBox v1
Sur Freenews un long fil concerne les soucis reprochés par les acheteurs à cette nouvelle boîte.
Le plus gênant est aussi celui dont l'origine est facile à mettre en évidence : un bruit de fond allant du léger à l'insupportable.
Ce bruit provient de la situation "flottante" de l'alim de la Freebox, choix technique parfaitement défendable. Le boîtier AIOBox réunit à sa masse les deux lignes (FT et VOIP), ce que l'on peut considérer comme un choix contestable. La ligne FT est référencée à la terre. La ligne Freebox, non. La tension de mode commun se traduit par un bourdonnement variable. Ce boîtier fonctionnerait avec deux lignes FT référencées au même potentiel (sous réserve de quelques légers défauts annexes).
La fixation à la terre du potentiel de référence de l'alim Freebox annule la tension et donc le bourdonnement.
La mise à la terre de cette alim peut se faire comme ci-dessous, mais elle fait perdre à la Freebox sa classe "double isolement" et elle est donc règlementairement interdite.
A titre de démonstration seulement : Réunir les éléments ci-contre : Alim Freebox, une fiche 2p+T et du fil quelconque. |
![]() Brancher un bout du fil sur la borne "Terre"
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![]() ![]() L'autre bout, dénudé assez long, serrez-le autour de la partie metallique de la fiche d'alim Rebranchez tout et écoutez. |
Cette manip n'est pas sans conséquences.
Le bruit disparaît. Mais certains - et moi aussi - ont constaté que si la ligne Freebox sonne, la commutation ne se fait pas et on ne peut pas prendre la communication.
Depuis le début, chacun avait constaté la disparition des condensateurs C10 - C11, remplacés par une seule résistance de 51 k.
Ce circuit alimente la détection de sonnerie. La modification avait pour but de tenir compte de la faible puissance de sortie de la Freebox dans le domaine de la tension de sonnerie. En gros, si on laisse le circuit standard de l'AIOBox, toute l'énergie de sonnerie de la Freebox est absorbée par l'AIOBox et, si on ajoute un téléphone standard, on dépasse les capacités de la Freebox qui, dans ce cas, après une très brève impulsion, n'envoie plus rien : autrement dit, ça ne sonne pas.
Réduire le couplage en remplaçant les deux condensateurs par une résistance permettait un fonctionnement de secours. A la tension de sonnerie s'ajoutait la tension de ronflemnent de mode commun et le circuit déclenchait. A elle seule, la tension de ronflement ne suffisait pas à atteindre le seuil de commutation. En mettant la Freebox à la terre, on annule la tension de ronfle, et on annule la fonction de détection de sonnerie.
J'ai, hier, fait un peu de chirurgie dans l'AIOBox pour rétablir la détection de sonnerie tout en permettant à un téléphone peu gourmand de fonctionner. Je ne crois pas cette solution viable : elle ne sera pas applicable au niveau bricolage. D'autre part, elle ne permettra pas le fonctionnement de tous les téléphones.
A titre de jeu, voici les deux cotés du montage modifié. J'offre un sucre d'orge véritable à celui qui listera toutes les modifs.
Rappel : vous pouvez cliquer sur les photos pour obtenir les originaux fins.
Examen de l'AIOBox 1.1 N° 06020053
J'ai reçu cet exemplaire de Guy-Pascal. Il regrettait de manquer de temps pour le tester en détail et voulait satisfaire ma curiosité.
Au départ, j'étais décidé à me comporter en client (presque) standard. Mon intention était de me livrer à des observations et mesures extérieures.
Les premiers essais ont montré un fonctionnement correct : réception sur chaque ligne, émission par défaut sur L1, choix de L2 par #0. En réception d'appels, la led de L1 ne s'allumait pas, mais ce détail est connu. Pour vérifier rapidement, j'ai inversé les arrivées L1-L2.
Surprise : la led L1 laissait entrevoir quelques lueurs irrégulières.
Mesures :
- Sur L2, l'introduction d'une tension alternative augmentant progressivement entraîne l'allumage de la led régulièrement au-delà d'une trentaine de volts.
- Sur L1, la même expérience fonctionne ou non, au hasard.
Le hasard n'ayant rien à voir avec l'électronique, j'ai révisé mes intentions et saisi mon tournevis.
Dans le circuit de détection de sonnerie, une mauvaise soudure est bien visible. |
Quelques millimètres plus loin, une autre. |
J'ai arrêté là l'examen : cet exemplaire est défectueux.
Je le tiens à disposition de son propriétaire ou de qui il me désignera.
AIOBox 1.0 fonctionelle et chirurgie fine.
Le défaut principal, le ronflement/grondement/bourdonnement/buzzing est dû à l'interconnexion des masses de ce boîtier et des circuits de détection de sonnerie des deux lignes. Les modifs qui suivent éliminent ce problème.
Accessoirement, une modif manifestement de dernière minute, le remplacement de deux condensateurs par une résistance, visait à tenir compte du faible courant de sonnerie de la Freebox. Divers changements d'éléments ci-dessous sont dus à cette particularité.
D'autre part, les led bicolores sont branchées sur les lignes (sonnerie) et sur le processeur de la boîte (communication). Pour assurer l'isolement, il faudra sacrifier une des fonctions : la sonnerie.
Côté cuivre, il faudra :
Image centrale : (flèche rouge) couper la liaison à la traversée, sans endommager la grande piste; puis (flèches verte et bleue) percer deux trous et gratter le vernis pour souder une connexion à la masse.
Image de droite : (deux flèches bleues) couper les pistes (leds); (quatre flèches vertes) couper les liaisons au plan de masse; (flèche rouge) en préservant la liaison de R4.
![]() Vue générale, côté cuivre, du théatre des opérations. |
![]() |
Vous pouvez aussi retourner la LED1 : les communications L1 (Freebox) seront en vert et celle de L2 (FT) en rouge.
Il n'y a plus besoin d'une quelconque mise à la terre.
Refermez la boîte. Branchez. Rangez l'extincteur.
Page crée le 08-Oct-2005
Page modifiée le
03-Aoû-2007